31.12.05

Le feu à la Sécu

"Je ne suis pas un numéro ni une vache à lait !" Les libertariens américains n'hésitent pas à brûler leur carte de Sécu. On sait que chez eux la Sécu ne concerne que les retraites. Ils dénoncent avec raison cette arnaque pyramidale à la Ponzi, la même qu'en France.



Il y a peu de chances de voir la même chose ici : notre URSS franchouillarde n'est pas le New Hampshire, et on n'y met pas le feu aux symboles d'oppression, mais plutôt à la voiture du voisin. La plupart des gens croient vraiment que la Sécu est un élément du progrès social. La plupart ont d'ailleurs accepté leur esclavage et ont choisi un médecin traitant, et suivront le "parcours de soins coordonné" (je suis un bon toutou, je fais là où on me dit de faire). Peut-être que la faillite inéluctable de ce système leur dessillera un jour les yeux... En attendant, tous les profiteurs du système, syndicats, assistés, politiciens, racailles énarchiques d'en haut, tous ceux qui exploitent les actifs, peuvent se féliciter de leurs sales coups. Tant que la bête respire encore, on peut se payer dessus.
 

2 commentaires:

Constantin a dit...

Votre histoire de cartes me rappelle une excellente bande dessinée de Griffo et Van Hamme parue au début des années 80. Les trois tomes de "SOS Bonheur" relatent la montée en puissance d'un état dictatorial et la révolution qui le mettra à bas (la fin est terriblement pessimiste, d'ailleurs).

On y relate notamment les aventures de citoyens ordinaires soumis à un système de sécurité sociale "proactif" : les lieux de vacances sont choisis par la sécurité sociale en fonction du "profil de santé" des "assurés", des inspecteurs armés débarquent à l'improviste dans les foyers pour effectuer des contrôles d'hygiène : qu'un produit dans le réfrigérateur ait dépassé sa date de fraîcheur et la sanction tombe : une retenue supplémentaire sur le salaire.
Au restaurant, les clients doivent donner leur carte de sécurité sociale au serveur, et un menu personnalisé leur est imposé en fonction de leur état de santé et des recommandations des médecins de la sécu. Et j'en passe ...

Laure Allibert a dit...

J'ai lu SOS Bonheur, cela préfigure la France de demain, encore plus soviétisée qu'aujourd'hui !